Ilya Ehrenbourg
(1891-1967)
Écrivain russe et soviétique, il a vécu à Paris (1908-1917 et 1921-1940). Il participe à la révolution russe de 1905 et à la Guerre d’Espagne. Correspondant de guerre durant la Seconde Guerre mondiale, membre du Comité antifasciste juif, journaliste, il travaille à la propagande soviétique. Il recueille avec Vassili Grossman les témoignages des massacres commis par les nazis.
Dorothee Elmiger
(*1985) Née à Wetzikon, elle poursuit son cursus à l’Institut littéraire suisse de Bienne et au Deutsche Literaturinstitut de Leipzig, après des études en philosophie et en sciences politiques à Zurich. Ses deux romans, Einladung an die Waghalsigen et Schlafgänger, ont été plusieurs fois distingués.
Alexandre Elsig
(*1982) Intéressé par l’histoire du mouvement ouvrier (La Ligue d’action du bâtiment, 2015) et l’histoire des médias et de la propagande (Les shrapnels du mensonge, 2017). Ses recherches actuelles sur les liens entre industrie et environnement lui permettent de retrouver un peu de son enfance, passée dans le village valaisan de Chippis.
Ufuk Emiroglu
(*1980) Née à Antalya, suisse et turque, elle vit à Genève. Diplômée de la HEAD-Genève, ses courts métrages de fiction et son long métrage Mon père, la révo­lu­tion et moi ont été présentés dans de nombreux festivals. Elle a étendu ses compétences de la réalisation à l’image en passant par l’animation.
Julie Enckell Julliard
(*1974) Née à Lausanne, historienne de l’art, sa thèse porte sur le décor peint de l’abbaye de Farfa dans le Latium. Conservatrice, puis directrice depuis 2013 du Musée Jenisch à Vevey, membre de nombreuses commissions, dont la Commission fédérale des beaux-arts. Spécialiste du dessin dans l’art contemporain.
Marine Englert
(*1992) Née à Bienne, vit dans le canton de Berne. Historienne de l’art au bénéfice d’un master en études muséales, elle travaille à l’Université de Neuchâtel et aux Archives Jura Brüschweiler. Auprès de ces mêmes archives, elle dirige la publication Hector Hodler. Une posture pacifiste. Pacisma sinteno.
Ariane Epars
(*1959) Plasticienne dont la particularité est de révéler les propriétés cachées des lieux dans lesquels on l’invite. Ses interventions, souvent éphémères, sont le résultat de gestes simples exécutés avec des matériaux simples. L’écriture est une pratique régulière, un instrument de travail. www.arianepars.ch
Jeremy Ergas
(*1980) Né à Jérusalem, il passe son enfance aux États-Unis avant d’arriver en Suisse à 10 ans. Il étudie les lettres à Genève, Sydney et Oxford, et enseigne l’anglais à Madagascar. Grand amateur de voyage et de découverte, il publiera son deuxième roman aux Éditions Slatkine & Cie en 2019.
 
Marion Esnault
(*1989) Née dans la campagne sarthoise, elle a débuté sa vie professionnelle dans les organisations écologiques (Amis de la Terre, Enercoop) et a embrassé l’activisme climatique dans les années 2010. Journaliste, elle vit au Chili depuis 2019 et est correspondante de presse en Amérique du Sud pour des médias francophones. marion-esnault.com
Noémie Etienne
(*1981) Historienne de l’art, professeure à l’Université de Berne. Ses recherches portent sur les liens entre culture visuelle et histoire matérielle, la notion d’objet, les rapports entre pratiques et théories ou encore entre art, science et artisanat. Elle a publié un livre sur les dioramas anthropologiques (Presses du réel), et une recherche sur l’histoire de la restauration (Presses universitaires de Rennes). Elle est aussi éditrice de Journal18 et cofondatrice du festival nomade Eternal Tour.