Monique Laederach
(1938-2004) Née aux Brenets, elle étudie le piano et les Lettres à Neuchâtel puis enseigne l’allemand au gymnase et la traduction à l’université. Son œuvre poétique, romanesque et théâtrale lui vaut trois prix Schiller: pour le recueil J’habiterai mon nom (1977), le roman La Femme séparée (1982) et pour l’ensemble de son œuvre, en 2000. Sa poésie complète est éditée à L’Âge d’homme en 2003. Elle a aussi été critique littéraire et traductrice.
Silvie Lang
(*1982) Travaille depuis 2013 pour l’ONG Public Eye. Elle est spécialisée dans le négoce de matières premières agricoles. Auparavant, elle a été chargée de campagne à Amnesty International.

Michel Langlois
(*1945) Il naît précisément au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, soit le 9 mai. Diplômé de l’École des beaux-arts de Québec, il abandonne la peinture au profit de l’écriture pour le théâtre et le cinéma. Scénariste, il réalise son premier film en 1988, cherchant depuis lors sa voie entre documentaire et fiction.
Michel Layaz
(*1963) Il s’est fait connaître avec Les Larmes de ma mère (2003) et La Joyeuse Complainte de l’idiot (2004). Il participe au livre collectif qui défend l’idée d’une littérature-monde en français (Gallimard, 2007). Ses romans, publiés aux éditions Zoé, font la part belle aux férocités de l’intime, concilient drame et dérision, révèlent les travers de notre société. Il publie en 2013 Le Tapis de course. www.layaz.com
Marine Le Berre-Semenov
(*1974) Traductrice russe-français, docteur de l’Inalco (Paris) en langues, littératures et sociétés (domaine russe). Elle a effectué de nombreux voyages en Yakoutie et publié Renaissantismes et renaissance des peuples du Nord. Évolution de la question autochtone en République Sakha (Yakoutie) dans le contexte des mutations post-soviétiques (éd. Peeters).
Jean-Claude Lebensztejn
(*1942) Historien, théoricien, critique d’art et écrivain, professeur honoraire de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, il a également enseigné à Berkeley et Harvard. Auteur d’ouvrages sur l’art, le cinéma, la musique, l’animalité humaine, et généralement les frontières et les seuils. Parmi ses publications: L’Art de la tache (Éditions du Limon, 1990), Malcolm Morley: itinéraires (Mamco, 2002), Déplacements (Presses du réel, 2013), Figures pissantes, 1280-2014 (Macula, 2016).
Pedro Lenz
(*1965) Né à Langenthal, vit à Olten. Il a fait un apprentissage de maçon avant de passer sa maturité. Depuis 2001, il vit de son activité d’écrivain, poète et chroniqueur pour divers journaux. Habitué des performances scéniques, il est membre du groupe «Bern ist überall» et auteur de textes pour le théâtre et la radio. www.pedrolenz.ch
Lou Lepori
(*1968) Auteur, traducteur et metteur en scène. Docteur en science du théâtre, il travaille depuis vingt ans pour la radio suisse. En français, il a publié Quel que soit le nom (poèmes, 2010, Prix Schiller) et récemment Nuit américaine (2018), le livre-CD Klaus Nomi Projekt (2018) et l’essai Le Théâtre de Luigi Pirandello (2020).
Noëmi Lerch
(*1987) Née à Baden, elle a étudié à l’Institut littéraire suisse de Bienne et à l’Université de Lausanne et travaillé comme journaliste. Depuis 2014, elle forme avec la violoncelliste Sara Käser le duo Käser & Lerch. En 2016, elle reçoit le Prix littéraire Terra Nova de la Fondation Schiller. Elle vit au Tessin et travaille comme bergère et écrivaine. Les Éditions d’en bas ont publié La Payîsanna (2020).
Demian Lienhard
(*1987) Né à Baden. Après un doctorat en archéologie classique, il est collaborateur scientifique à l’Université Goethe de Francfort-sur-le-Main. Ich bin die, vor der mich meine Mutter gewarnt hat est son premier roman.
André Loersch
(1964-2020) Journaliste indépendant basé à Genève, consultant sur des questions liées aux médias. A séjourné dans les Balkans, pendant et après les guerres de Croatie, Bosnie-Herzégovine et Kosovo. Il enseigne le journalisme en Asie centrale post-soviétique.
 
Douna Loup
(*1982) Née à Genève, a grandi dans la Drôme, travaillé à Madagascar et vit près de Nantes, déployant dans ses livres une écriture de la liberté. Au Mercure de France, L’Embrasure (2010, Prix Schiller découverte, Prix Michel-Dentan et Prix Senghor du premier roman), Les lignes de ta paume (2012) et L’Oragé (2015). Aux Éditions Zoé, Déployer (2019), Les Printemps sauvages (2021) et Boris, 1985 (2023).
Catherine Lovey
(*1967) Née dans une famille de paysans de montagne, en Valais, vit dans le canton de Vaud. Diplômée en relations internationales et en criminologie, elle a été journaliste. Son premier roman, L’Homme interdit (Zoé, 2005) sera suivi de Cinq vivants pour un seul mort (2008), Un roman russe et drôle (2010), Monsieur et Madame Rivaz (2016) et histoire de l’homme qui ne voulait pas mourir (2024). www.catherine-lovey.com
Marie-Angèle Lovis
(*1950) Licenciée en histoire de l’Université de Genève, elle a été enseignante à Porrentruy. Originaire de Martigny, elle s’est intéressée durant ses études à l’émigration outre-mer des Valaisans. Jurassienne par mariage, elle a orienté ses recherches sur l’émigration des ressortissants du Jura bernois au XIXe siècle. Elle est l’auteur de nombreuses contributions sur les départs vers les Amériques et l’Europe de l’Est.
Olivier Lugon
(*1962) Historien de la photographie, professeur à l’Université de Lausanne. Spécialiste de la photographie du XXe siècle, de l’histoire de la scénographie d’exposition et de la projection, il a notamment publié Le Style documentaire (Macula, 2001) et Nicolas Bouvier iconographe (Infolio, 2019), et codirige la revue Transbordeur: photographie, histoire, société.
Camille Luscher
(*1987) Traductrice littéraire de l’allemand au français, médiatrice soucieuse de la circulation des langues et des idées à l’intérieur du pays et par-delà les frontières. Collaboratrice du Centre de traduction littéraire de Lausanne. Pour Révolution aux confins d’Annette Hug, elle reçoit le Prix Pittard de l’Andelyn.